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Le péril aviaire
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Le péril aviaireIl y a longtemps que je m’interroge sur les actions à prendre lors de la rencontre d’un oiseau en vol. Descendre, monter, continuer tout droit ou tourner ? Un article d’août 2005 dans le magazine AOPA m’a beaucoup intéressé sur ce sujet.
L’auteur, Alton Marsh, cite une étude scientifique américaine portant sur 56 000 impacts d’avions civils avec des oiseaux. L’étude s’est étendue de 1990 à 2003. L’étude s’est attardée plus particulièrement aux rapports qui décrivaient le comportement de l’oiseau avant l’impact. À première vue, le comportement semble erratique mais quelques leçons peuvent tout de même en être tirées. Les altitudes les plus dangereuses au point de vue impact aviaire se situent entre 600 et 800 pieds et entre 1 000 et 2 000 pieds. En clair, en plein dans les altitudes du circuit. L’étude démontre qu’à une altitude supérieure à 500 pieds, les oiseaux vont plonger pour éviter un avion. Donc, au-dessus de 500 pieds, le pilote peut s’attendre à survoler l’oiseau. À moins de 500 pieds, toute la gamme de comportement est possible. L’auteur cite même le cas d’un oiseau qui s’est attaqué à deux reprises à un avion… Le fait d’allumer les phares d’atterrissage la nuit et d’utiliser les feux anti-collision, sans être une panacée, démontre une certaine efficacité. Un aéroport doté d’un plan d’eau à proximité est plus sujet aux activités aviaires. La période de nidification du printemps n’est pas plus propice à ces incidents. La période la plus cruciale se situe plutôt entre août et octobre. Les oisillons commencent alors à voler mais n’ont tout simplement pas l’expérience des plus vieux. Cela ne vous rappelle-t-il pas les premiers mois suivant l’obtention de votre licence de pilote? La majorité des impacts se passent durant l’approche mais sont, pour la plupart, sans effets sur le vol. Moins de 10% des avions ayant subi un impact ont effectué un atterrissage de précaution et quelques-uns ont effectué un décollage interrompu. Bref, la bonne nouvelle, c’est que l’impact avec un oiseau est rarement catastrophique malgré les photos publiées à date. Les oiseaux migrateurs volent entre 5 000 à 6 000 pieds et montent plus haut au fur et à mesure qu’ils brûlent leur graisse afin de perdre de la traînée. Des oies empereurs ont été signalées au Mont Everest à 35 000 pieds. L’AIP Canada (RAC 15.1) fourni de bons schémas de routes des oiseaux migrateurs. Cependant, les habitudes des oiseaux changent. Par exemple, l’article mentionne que dans les années 1990, on recensait un million de bernaches résidentes aux États-Unis. On en compte maintenant 3 600 000. En résumé, nous sommes plus susceptibles de rencontrer des oiseaux : • dans la phase d’approche, • entre 5000 et 6000 pieds, • si un plan d’eau jouxte un aéroport, • entre août et octobre, • sur les routes habituelles des oiseaux migrateurs. Enfin, en plus d’être vigilant sur les points précédents, nous pouvons utiliser les phares d’atterrissage et les feux anti-collision. Lors d’une rencontre avec un oiseau à plus de 500 pieds, vaut mieux pour éviter la collision, gagner de l’altitude, du moins généralement ! Paul
Un instructeur m'a expliqué que le meilleur moyen de faire face à une volée d'oiseaux est de monter en virage très rapide.
S'il y a impact, ce sera avec le dessous de l'avion et on a moins de chance d'être blessé. De plus, ce mouvement pourrait les effrayer et les faire plonger.
L'automne avec l'arrivée des oies blanches sur les plans d'eau, il devient très difficile parfois de se poser. Tout comme nous les oies tentes de se poser face au vent et elles tournoient très serrées pour perdre de l'altitude en finale. Donc pour décoller , une bonne passe sur le redan les fait fuir et avant de se poser , faire une passe de précaution à 50 ' va nous faire une bon couloir pour se poser cependant il faut toujours se méfier en finale car les oies ne nous voient pas car elles sont dessous nous( en vol) et avec la puissance coupée en descente elle ne nous entendent pas il faut anticiper et avoir un bon jugement. J'ai trouver très efficace une approche avec une légère puissance et avec une légère tendance cross-wind.
Près de chez moi à Roxton-Pond l'automne on y retrouve très souvent près de la moitiée du lac recouvert d'oies, notre lac n'a qu'1.5 km. de dia
J'ai souvent observé que les oiseaux qui sont sur une trajectoire de collision avec un avion, décrochent simplement et se laisse tomber. J'en ai évité un paquet comme ça. En fait, ils m'ont évité. Il s'agit là de petits oiseaux cependant. Pour les oies, elles sont assez fines pour qu'en vol, elle s'éloignent de la trajectoire d'un appareil qui va les dépasser ou les croiser. Je crois n'avoir jamais rencontré d'oies à moins de 1000 pieds de distance, et même pendant la migration du printemps, entre Québec et Montréal, alors que les voilliers sont dispersés et nombreux, comme à l'automne d'ailleurs. Quand aux oiseaux de proie, ils sont pas mal moins peureux, et on peut passer dangeureusement près d'eux si on n'y prend garde. J'ai même déjà entendu dire qu'ils avaient attaqué des hélicoptères ! Je sais pas qui a gagné, mais je pense que l'oiseau devait avoir le moineau en forme de viande haché vers la fin du combat. Procéder comme le suggère monsieur Giroux est certainement la bonne affaire, parce que chose sûre, l'oiseau, c'est par en bas qu'il va choisir de piquer. Gaston
Effectivement, c'est déjà arrivé. Évidemment, un aigle dans ce cas-ci, a perdu le combat, mais l'hélicoptère maculé de sang et de plumes fut forcé d'atterrir à cause des dommages subit. Denis
Lundi dernier je suis allé dîner à Rimouski avec un ami qui a un mooney lui aussi. Nous volons souvent en formation. à notre départ de YXK, nous avons décollé en formation. J'étais le leader et dès que les roues ont quittés le sol, un "/$%?&%/" de goelland a décidé de prendre son envol. J'ai du tirer sur le manche pour le voir pirouetter sous mon aile et mon ailier a vu un paquet de plume qui tournaillait et est passé par dessus son aile.
Il devait être passablement étourdi (l'oiseau pas l'ailier). Ce fut moins une. Tom C-FUZZ
La meilleure chose à faire, mis à part de garder les phares allumés, est de rester sur sa trajectoire de vol. L'oiseau est tellement plus maniable que nous, il va nou éviter.
Le Nanchang de Mascouche a frappé des mouettes à deux reprises, et les deux fois c'était en tentant de les éviter! Transport recommande d'allumer les phares en deça de 2 000', c'est dans l'AIP à qqpart.
Ici a Victo, on a en saison des milliers et des milliers d'oies blanches et d'outardes. L'an passe, il y en avait partout autour de l'aeroport. Ne sachant pas quoi faire, j'ai continue ma route sans rien changer et les oies se sont tasses naturellement et ont laisse de l'espace en masse.
Andre
Une autre preuve de la solidité de l'armé "Canadienne"...Ha c'qui sont brave nos pilote pour aller faire la guerre avec ça ! Martin
Comprend pas une chose, pourquoi ils s'ejectent au lieu d'atterrir? Me semble qu'il y avait du terrain pour un essai?
Gilles Drapeau
Ils avaient commencé à virer pour revenir atterrir. Il n'y a eu que quelques secondes entre l'éjection et l'impact. Je crois qu'ils n'auraient jamais réussi à se rendre à la piste.
Daniel
Below is a picture of the number 1 engine of an Air Canada A319 that ingested birds on take-off from Calgary, Alberta on November 4, 2005.
http://www.acpa.ca/images/gallery/accid ... 9_4918.jpg
Lors de ma formation à St-Jean, il m'est arrivé à deux reprises de devoir carrément remettre les gaz lors d'une approche à cause d'oiseaux.
Les deux événements se sont produits à environ une heure avant le coucher du soleil. Je me rappelle de la première fois; l'atterrissage était prévu sur la 20, mais à 600ft, j'ai aperçu pas quelques oiseaux, mais un NUAGE d'oiseaux qui étaient sur le seuil de piste et qui se sont envolés juste devant moi lorsqu'ils on senti l'avion approcher! J'ai tout de suite arrêté ma descente car la densité de points noirs (corneilles) était vraiment impressionnante. J'ai alors appelé la tour pour signaler ma remise des gaz. Le contrôleur ma proposé d'atterrir sur la 29 à la place, bien qu'il y avait 10kt de crosswind. J'ai accepté et heureusement, les oiseaux sont restés sur la 20! En parallèle, il m'est arrivé quelque chose d'assez improbable: j'étais avec mon instructeur dans une zone d'entraînement à 3000ft et nous sommes passés à environ 30ft d'une balloune gonflée à l'hélium qui montait! -Dimitri
3000 !!! C'est pas mal au dessus de .08 ça (je me nomme pas)
Ouais c'est le cas de le dire c'est live! mais quand ça nous arrive avec nos petits coucou on reste frette
Serge
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