Yo,
Je suis en train de relire la documentation de mon cours théorique de pilote privé.
Cette fois, je ne suis pas pressé et je prends le temps pour tenter de bien comprendre, au lieu de retenir ça par cœur.
Je suis bloqué sur la compréhension de la vitesse de décrochage en altitude.
Dans des conditions de pression atmosphérique de 29.92 hg et à une température de 15 degrés Celsius au sol (0 pied d’altitude), la vitesse de décrochage est de 50 kts IAS (vitesse indiquée sur le tachymètre), de même qu’à 50 kts TAS (vitesse vraie = vitesse sol = vitesse air).
Je lis dans mes notes qu’à 6000 pieds, la vitesse indiquée de décrochage (IAS) sera de 50 kts et la vitesse vraie (TAS) de décrochage sera plus élevée.
Voici tous les points de la physique aéronautique qui entre en jeu dans ma tête; est-ce qu’ils sont tous vrais; à confirmer.
Plus on monte en altitude, plus la pression diminue; moins l’air est dense. Par conséquent :
- On perd de la portance, car l’air est moins dense
- On perd de la traction, car l’air est moins dense, c’est un fluide et l’hélice en déplace moins par rotation (comme une hélice de bateau qui serait en partie sortie de l’eau)
- On perd de la traînée, car l’air est moins dense (le bateau va plus vite car il a moins de résistance vu qu’il est en partie sorti de l’eau lui itou)
- On gagne de la vitesse TAS (selon les cruise performances du POH); j’en comprends donc que la traction remporte le match par rapport à la traînée et la portance qui sont diminuées également, car on va plus vite, on garde notre palier et la même vitesse de rotation du moteur…
Question : est-ce que la vitesse de décrochage sur le tachymètre est vraiment la même au sol qu’à 6000 pieds; c'est-à-dire 50 kts IAS? Je n’ai rien trouvé de particulier dans le POH sur la vitesse IAS en rapport de la pression ou l’altitude.
@+