Je suis un pilote!
Posté: Jeu 16 Avr, 2015 20:58
Et voilà, ma formation est terminée; j’ai réussi mon test en vol aujourd’hui.
Je déguste ma bière actuellement et je laisse le stress et l’adrénaline me quitter tranquillement.
Mon rêve est enfin réalisé, lequel avait germé pendant 15 ans!
À pareille date il y a un an, obtenir mon brevet était quelque chose que j’avais presque définitivement mis sur la tablette. Par hasard, j’ai décidé d’aller faire un vol l’été dernier au début de mes vacances et vlan me voilà embarqué dans cette galère.
Après coup, je dois dire qu’une formation de pilote n'aura pas été tout à fait ce à quoi je m’attendais.
Grosso modo, j’avais l’impression qu’une formation se résumait quelque peu à décoller, atterrir, tourner, tourner un peu plus, monter, descendre et faire quelques manœuvre pour épater l’assemblée. 45 heures de formation? Je me disais qu’ils devaient nous prendre un peu pour des valises et qu’on devait sûrement tourner en rond la moitié de temps pour rien.
Après coup, force est de constater que c’est une toute autre histoire. Pour moi, ma formation aura été au moins 5 fois plus complexe/intense que ce que j’imaginais; peut-être 10 fois même. Il n’y a aucune perte de temps, des notions, des manœuvres, encore des notions et des manœuvres et puis il faut finalement peaufiner le tout. Aie-je eu le temps d'admirer au moins 30 minutes la paysage pendant ma formation, je n’en suis pas certain.
Ensuite, la théorie a embarqué là dedans; des vents qui montent, descendent, tournent en rond, vont vers la mer, y reviennent, le haute pression qui courre après la basse; laquelle se retrouve ultimement à courir après la haute qui en train de courir après elle.
Vraiment, ça a été très intense, mais ça en a valu la chandelle. J’ai fait une bonne partie de ma formation pendant mes vacances l’été dernier et ça a été TRÈS difficile de retourner au travail après mon congé. C’est que je me suis amusé comme un enfant pendant quelques semaines. Par contre, j’ai trouvé la partie théorique plus difficile pour mon moral au retour de mes vacances. À 52 ans, retourner sur le banc de l’école pour me faire bourrer le crâne n’était pas vraiment dans ma palette. Mais, le jour où j’ai réalisé que cette théorie avait sa part d’importance, mon moral s’est amélioré.
Je considère maintenant que je n’ai acquis que la base pour pouvoir voler de mes propres ailes; un peu comme un oisillon qui quitte le nid pour aller faire son premier vol et qui revient au nid tout stressé de ce qu’il vient de vivre. L’apprentissage va continuer et il me reste beaucoup d’expérience à acquérir; ma nouvelle maxime : « tranquillement et prudemment ».
Je ne souhaite pas nommer explicitement mon école, mais elle a été totalement à la hauteur de mes attentes; savant mélange de professionnalisme et de chaleur humaine. Mon instructeur a également été tout à fait à la hauteur de mes attentes. Nous avions une excellente complicité. Ce que je retiendrai surtout de lui est sa grande rigueur; vraiment, il ne « laissait rien passer ». Par exemple, en fin de semaine passée, on devait réviser une couple de choses suite à mon pré-test. Je lui envoie un texto pour lui suggérer d’aller faire une approche-basse à Jean-Lesage. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je lui ai demandé ce qu’il en pensait et il m’a répondu qu’il souhaitait plutôt profiter de ce dernier vol pour bien peaufiner les derniers détails; aucun relâchement.
J’ai songé un certain temps à faire ma licence commerciale. Pour en avoir discuté avec l’instructeur chef, il y aurait eu des possibilités d’emploi pour faire de la patrouille de feu pendant mes vacances d’été et même d’avoir un élève les fins de semaine comme instructeur. En pesant le pour et le contre, je ne me voyais pas m’en aller en appartement ou en chambre pendant une couple de mois pendant l’été pour faire de la patrouille; je suis trop bien dans mon chez-moi. Après coup, je pense que je devrais demeurer pilote privé. Avec le temps, je devrais faire mon vol de nuit et l’OTT.
Cette année, je veux voler afin de déterminer comment je vais me servir de ma licence, 20, 40 ou 100 heures? Cela me permettra de voir ultimement si je vais seulement louer un appareil ou bien m’acheter un appareil (en co-propriété).
Pour les amateurs de statistiques; 82% lors de mon examen théorique et 53,6 heures de vols pour avoir ma licence, incluant le test en vol d’aujourd’hui. Là dessus, à ma demande, nous avons fait environ une heure de posés-décollés avec du bon crosswind et une autre heure sur une piste avec fond enneigé pour me familiariser avec les conditions hivernales.
Hep!!
Je déguste ma bière actuellement et je laisse le stress et l’adrénaline me quitter tranquillement.
Mon rêve est enfin réalisé, lequel avait germé pendant 15 ans!
À pareille date il y a un an, obtenir mon brevet était quelque chose que j’avais presque définitivement mis sur la tablette. Par hasard, j’ai décidé d’aller faire un vol l’été dernier au début de mes vacances et vlan me voilà embarqué dans cette galère.
Après coup, je dois dire qu’une formation de pilote n'aura pas été tout à fait ce à quoi je m’attendais.
Grosso modo, j’avais l’impression qu’une formation se résumait quelque peu à décoller, atterrir, tourner, tourner un peu plus, monter, descendre et faire quelques manœuvre pour épater l’assemblée. 45 heures de formation? Je me disais qu’ils devaient nous prendre un peu pour des valises et qu’on devait sûrement tourner en rond la moitié de temps pour rien.
Après coup, force est de constater que c’est une toute autre histoire. Pour moi, ma formation aura été au moins 5 fois plus complexe/intense que ce que j’imaginais; peut-être 10 fois même. Il n’y a aucune perte de temps, des notions, des manœuvres, encore des notions et des manœuvres et puis il faut finalement peaufiner le tout. Aie-je eu le temps d'admirer au moins 30 minutes la paysage pendant ma formation, je n’en suis pas certain.
Ensuite, la théorie a embarqué là dedans; des vents qui montent, descendent, tournent en rond, vont vers la mer, y reviennent, le haute pression qui courre après la basse; laquelle se retrouve ultimement à courir après la haute qui en train de courir après elle.
Vraiment, ça a été très intense, mais ça en a valu la chandelle. J’ai fait une bonne partie de ma formation pendant mes vacances l’été dernier et ça a été TRÈS difficile de retourner au travail après mon congé. C’est que je me suis amusé comme un enfant pendant quelques semaines. Par contre, j’ai trouvé la partie théorique plus difficile pour mon moral au retour de mes vacances. À 52 ans, retourner sur le banc de l’école pour me faire bourrer le crâne n’était pas vraiment dans ma palette. Mais, le jour où j’ai réalisé que cette théorie avait sa part d’importance, mon moral s’est amélioré.
Je considère maintenant que je n’ai acquis que la base pour pouvoir voler de mes propres ailes; un peu comme un oisillon qui quitte le nid pour aller faire son premier vol et qui revient au nid tout stressé de ce qu’il vient de vivre. L’apprentissage va continuer et il me reste beaucoup d’expérience à acquérir; ma nouvelle maxime : « tranquillement et prudemment ».
Je ne souhaite pas nommer explicitement mon école, mais elle a été totalement à la hauteur de mes attentes; savant mélange de professionnalisme et de chaleur humaine. Mon instructeur a également été tout à fait à la hauteur de mes attentes. Nous avions une excellente complicité. Ce que je retiendrai surtout de lui est sa grande rigueur; vraiment, il ne « laissait rien passer ». Par exemple, en fin de semaine passée, on devait réviser une couple de choses suite à mon pré-test. Je lui envoie un texto pour lui suggérer d’aller faire une approche-basse à Jean-Lesage. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je lui ai demandé ce qu’il en pensait et il m’a répondu qu’il souhaitait plutôt profiter de ce dernier vol pour bien peaufiner les derniers détails; aucun relâchement.
J’ai songé un certain temps à faire ma licence commerciale. Pour en avoir discuté avec l’instructeur chef, il y aurait eu des possibilités d’emploi pour faire de la patrouille de feu pendant mes vacances d’été et même d’avoir un élève les fins de semaine comme instructeur. En pesant le pour et le contre, je ne me voyais pas m’en aller en appartement ou en chambre pendant une couple de mois pendant l’été pour faire de la patrouille; je suis trop bien dans mon chez-moi. Après coup, je pense que je devrais demeurer pilote privé. Avec le temps, je devrais faire mon vol de nuit et l’OTT.
Cette année, je veux voler afin de déterminer comment je vais me servir de ma licence, 20, 40 ou 100 heures? Cela me permettra de voir ultimement si je vais seulement louer un appareil ou bien m’acheter un appareil (en co-propriété).
Pour les amateurs de statistiques; 82% lors de mon examen théorique et 53,6 heures de vols pour avoir ma licence, incluant le test en vol d’aujourd’hui. Là dessus, à ma demande, nous avons fait environ une heure de posés-décollés avec du bon crosswind et une autre heure sur une piste avec fond enneigé pour me familiariser avec les conditions hivernales.
Hep!!